Bonjour à tous et encore merci pour votre fidélité et votre soutien. Pour répondre à certains d’entre vous qui souhaitaient savoir comment déterminer la puissance d’éclairage à installer dans chaque pièce d’une habitation, je vous transmets ci-dessous la méthode de calcul qui est généralement utilisée par ceux qui ne possèdent pas de logiciel approprié, ainsi qu’une variante simplifiée que vous pourrez utiliser pour les locaux d’habitation standards. En espérant que cet article réponde à vos attentes, je vous en souhaite une bonne lecture.
1 . Niveau d’éclairage réglementaire
Concernant les locaux de travail, l’éclairage est réglementé au travers de la norme EN 12464-1, entrée en vigueur en 2002 en Europe. Cette norme Européenne unique est venue remplacer les diverses normes nationales en la matière, nécessitant d’importants ajustements de l’ensemble des pays concernés.
Au fil des années, cette norme a été adaptée grâce à l’ensemble des informations collectées et une nouvelle version a été mise en application en 2011.
La norme EN 12464-1 fixe les exigences imposées pour tous les projets d’éclairage intérieurs des lieux de travail et l’environnement immédiat. Ainsi, pour chaque application, trois critères sont définis :
· L’indice d’éblouissement d’inconfort (UGR)
· L'indice de rendu des couleurs (IRC)
réglementé (Art. 10 de l’arrêté du 24 décembre 2015). Concernant les parties privatives des logements,
il n’y a aucune réglementation normative en la matière, seules des recommandations transmises par
certains organismes privés ou fabricants de luminaires.
En règle général, les niveaux d’éclairement préconisés sont les suivants :
· Séjour : 150 lux (sol) et 300 lux (table) ;
· Salle de bains : 100 lux (sol) et 300 lux (miroir hauteur visage) ;
· Chambres à coucher : 100 lux (sol) et 150 à 300 lux (tête de lit) ;
· Chambres d’enfant : 200 lux (sol) et 500 lux (bureau) ;
· Couloirs et escaliers : 100 lux (sol).
D Dans mon cas, je souhaite éclairer un séjour à l’aide de spots à LED encastrés. La classe photométrique n’étant pas précisée sur la fiche technique des appareils, la lampe produisant un éclairage direct sans passer par une vasque, je vais considérer qu’ils sont de classe A.
3. Déterminer le type de lampes et leur puissance
soit le style de luminaires choisi (lustre, spots, réglette), je vous conseille fortement de passer sur des
lampes à LED (produit le moins énergivore actuellement).
F = (E x S x d) / r x u
E : Niveau d’Eclairement souhaité
S : Surface du local
d : Facteur de dépréciation qui tient compte de la diminution du flux lumineux avec le temps, en fonction du vieillissement des sources et des conditions d’utilisation.
· Faible empoussièrement = 1,1 (ex : bureau ; salle de cours ; habitation)
· Empoussièrement moyen = 1,25 (ex : garage ; locaux de stockage)
· Fort empoussièrement = 1,4 (ex : atelier serrurerie ; grenier)
r : Facteur de rendement du luminaire (voir caractéristiques du luminaire).
· Spot ou plafonnier en éclairage direct = 1
u : Facteur d’utilance dépendant de l’indice du local et du facteur de réflexion des parois.
Le flux lumineux total à produire sera donc de :
F = (300 x 20 x 1,1) / 1 x 0,92
F = 6600 / 0,92
F = 7174 lm (Lumens)
est recommandé de réduire cette valeur de 20 % pour la prise en compte des surfaces local, sans prendre en considération l’aménagement de celui-ci. Dans le cas d’une pièce d’habitation, il est recommandé de réduire cette valeur de 20 % pour la prise en compte des surfaces occupées par le mobilier.
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