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lundi 19 janvier 2015

CUISINE - Comment la relooker ?

Très à la mode autrefois, la cuisine en bois massif n’est plus très en vogue de nos jours…mais comment faire pour avoir l’impression de changer de cuisine quand on n’a pas les moyens de la remplacer ?

Pourquoi ne pas la relooker pour lui donner une nouvelle vie ?


La méthode proposée aujourd’hui va vous permettre de rénover vous-même votre cuisine pour moins de 250 € TTC.

Méthode proposée et testée par ecm-rénovation :

1 – Préparez une table où vous allez pouvoir déposer les façades à peindre et recouvrez celle-ci d’un polyane ou d’une vieille toile cirée afin de ne pas l’abîmer. 
2 – Démontez les portes ou les tiroirs à peindre (conseil : ne pas entreprendre trop d’éléments simultanément pour ne pas encombrer inutilement votre espace de travail) ;
3 – Retirez délicatement les ferrures en prenant soins de ne pas abîmer le bois ;
4 – Passez un chiffon humide sur la boiserie afin de retirer les éventuelles traces de graisse ou de poussière ;
5 – Appliquez, sur toute la surface à peindre, une sous-couche spécialement conçue pour le bois, en respectant le sens des nervures du bois ;
6 – Après séchage de la sous-couche (suivant préconisation notée sur le pot), appliquez une peinture spécialement conçue pour les meubles de cuisine, en respectant là aussi le sens des nervures du bois ;
7 – Appliquez ensuite deux autres couches de peinture, en prenant soins de bien attendre les temps de séchage entre chaque couche ;
8 – Il ne vous restera plus qu’à poser les nouvelles poignées, remonter les façades de vos meubles et admirer le résultat.

Beaucoup de patience …mais un résultat surprenant !
 

Produits conseillés par ecm-rénovation :

Sous-couche bois de chez LUXENS (pot de 0,5 l) – 8,60 € chez Leroy-Merlin (01/2015)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 
Peinture « Boisine » de chez LIBERON (pot de 1 l )– 29,90 € chez Leroy-Merlin (01/2015)
 
 
 
 
 
 
 


 
 
 

Cette gamme de peinture se décline en 8 teintes satinées (voir nuancier ci-dessous).
Pour ma part, j’ai choisi la teinte « Gris mousseron »
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

 
 
Poignées de tiroir série Louna de chez Leroy-Merlin (lot de 5)– 15,60 € le lot (01/2015)
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 
 
Boutons de porte série Louna de chez Leroy-Merlin (lot de 6) – 14,50 € le lot (01/2015)


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Coût moyen de l’opération pour une cuisine standard :
Sous-couche – 3 pôts de 0,5 l à 8,60 € =                                           25,80 €
Peinture « Boisine » - 4 pôts de 1 l à 29,90 € =                               119,60 €
Poignées de tiroir – 1 lot de 5 poignées à 15,60 € =                         15,60 €
Boutons de porte – 3 lots de 6 boutons à 14,50 € =                          43,50 €
Pinceaux – 1 pinceau brosse + 1 pinceau à réchampir =                    7,50 €
Papier cache – 1 Rouleau                                                                   3,50 €
COUT TOTAL DE L’OPERATION  =                                         215,50 €
 
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lundi 12 janvier 2015

DAAF - Détecteur Autonome Avertisseur de Fumée


 
Au plus tard le 8 mars 2015, tous les lieux d’habitation devront être équipés d’un détecteur de fumée.
 

La  loi n° 2014-366 du 24 mars 2014 pour l'accès au logement et un urbanisme rénové, modifie la loi n°2010-238 du 9 mars 2010, visant à rendre obligatoire l'installation de détecteurs autonomes avertisseurs de fumée (DAAF) dans tous les lieux d'habitation avant le 8 mars 2015, et clarifie les obligations de chacun des intervenants de la manière suivante :
- L'obligation d'installer au moins un détecteur normalisé dans le logement incombe à son propriétaire. Celui-ci doit par ailleurs s'assurer de son bon fonctionnement lors de l'état des lieux si le logement est mis en location.
- L'occupant du logement (propriétaire ou locataire) devra veiller à l'entretien, au bon fonctionnement et assurer le renouvellement du dispositif.

L’arrêté du 5 février 2013 précise toutes les exigences auxquelles doivent répondre ces appareils.

Combien de détecteurs de fumée installer ?
Dans la mesure où tous les locaux de sommeil sont regroupés, un seul détecteur est exigé par logement.

Où installer l’appareil ?
Il doit être fixé le plus haut possible (si possible au plafond) dans un lieu de circulation ou dans le dégagement desservant les chambres et à distance des murs et des sources de vapeur.

Qui installe le détecteur de fumée ?
Le détecteur de fumée doit être acheté et installé par le propriétaire du logement, que celui-ci occupe son logement ou le mette en location.

Aucune habilitation ou agrément spécifique n’est exigé pour procéder à l’installation d’un tel dispositif. A ce titre, j’attire votre attention sur les arnaques perpétrées par certains petits malins qui profitent de l’opportunité pour démarcher à domicile en prétendant qu’ils sont agréés pour installer les détecteurs de fumée…Une pure arnaque !

À savoir : Il n’existe pas d’installateur diplômé, agréé ou mandaté par l’État.

Pour les logements occupés par un locataire au moment de l’entrée en vigueur de la loi, le propriétaire doit fournir le détecteur à son locataire ou, s’il le souhaite, le lui rembourser.

Qui assure l’entretien, le changement des piles et le renouvellement éventuel de l’appareil ?
C’est l’occupant du logement qui veille à l’entretien, au bon fonctionnement du dispositif et assure aussi son renouvellement tant qu’il occupe les lieux.

Où trouver un modèle d’attestation pour l’assureur avec lequel on a conclu un contrat de garantie incendie ?
Un modèle d’attestation figure en annexe de l’arrêté du 5 février 2013.

Pourquoi l’arrêté interdit-il d’installer des détecteurs de fumée dans les parties communes des immeubles d’habitation ?
Une détection de fumée dans les parties communes déclencherait l’alarme et inciterait les gens à sortir de leur logement et à entrer dans les fumées. Or, ce sont précisément les fumées qui sont dangereuses.

Quel modèle choisir ?

Choisir obligatoirement un détecteur certifié NF-DAAF.

La différence entre tous les modèles vendus actuellement sur le marché porte essentiellement sur deux points :
- L’esthétique du produit ;
- Le type d’alimentation électrique utilisé.

En termes d’alimentation électrique du détecteur, vous devez choisir parmi les différents types suivants :
- Alimentation par pile alcaline 9V, à remplacer généralement tous les 18 mois (1)
- Alimentation par pile au lithium garantie 10 ans
- Alimentation sur secteur + pile 9V alcaline en secours.

(1)  Le détecteur émet un son lorsque la pile est à remplacer.

Quel budget y consacrer ?
Côté tarif, le premier prix se situe en dessous de 20 € pour un appareil alimenté par pile 9V alcaline (modèle le plus vendu), généralement entre 25 et 30 € pour un appareil équipé d’une pile au lithium (avantage d’avoir une autonomie de 10 ans), et environ 90 € pour un appareil alimenté en 230 V avec pile de secours (modèle nécessitant un branchement sur secteur).

Précautions d’emploi ?

1 – Ne pas peindre le détecteur
2 – Effectuer régulièrement un essai du détecteur à l’aide du bouton « test » prévu à cet effet.


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lundi 5 janvier 2015

CHAUFFAGE - Quelle puissance installer ?


Au moment de remplacer ou d’installer un moyen de chauffage, deux questions reviennent fréquemment :
-          Quel moyen de chauffage choisir ?
-         Quelle puissance ai-je besoin pour chauffer ma pièce ?

Type de chauffage :
Pour orienter votre choix sur le moyen de chauffage le plus approprié, il vous faudra connaître :
-          Les caractéristiques du local à chauffer (volume, isolation, etc…) ;
-          L’usage du local (habitation, atelier, bureau, etc…) ;
-          La région où se trouve le bâtiment à chauffer (aspect climatique et tarif des énergies).

Il vous faudra ensuite porter votre choix sur les appareils les moins énergivores du marché, tout en faisant une corrélation avec le prix d’achat de ces nouveaux appareils, afin d’en évaluer la durée d’amortissement de votre investissement.

Concernant la rénovation, parmi les matériels les plus utilisés en termes d’économie d’énergie, nous retrouvons :
-          La climatisation réversible qui peut atteindre un coefficient de performance (COP) de 3 (3 kw de chauffage pour 1 kw de consommation) ;
-          Le poêle à granules ou à bois (pour les régions où le prix du bois reste abordable) ;
-          Les radiateurs à inertie (inertie sèche ou à fluide caloporteur).

Puissance calorique nécessaire :
La puissance de chauffage (puissance calorique) à installer va dépendre :
-          Du volume de la pièce à chauffer ;
-          De la situation géographique du bâtiment ;
-          De la qualité de l’isolation thermique du local (calcul des déperditions) ;
-          De la température de confort désirée dans la pièce.

Afin d’éviter de vous engager dans une étude trop complexe qui prendrait en compte les déperditions de chaque paroi (calcul fastidieux que vous pouvez néanmoins trouver sur certains sites spécialisés si vous le souhaitez), je vous transmets ci-dessous une méthode de calcul simplifiée qui ne demande pas de compétence particulière :

Formule de calcul
Valeurs à prendre en compte
 
P = V x Delta t x K
 
P
Puissance nécessaire en W
V
Volume à chauffer
Delta t
Ecart entre la température extérieure la plus basse et la température intérieure de confort souhaitée (1).
K
Coefficient d’isolation (2)

(1)   La température extérieure la plus basse est déterminée en fonction de la zone climatique où se trouve le bâtiment (voir carte et tableau ci-dessous). La température de confort prise en compte est généralement 20°C.

A savoir que le décret 88-319 du 5 avril 1988 fixe à 18°C la température résultante que les équipements de chauffage doivent permettre de maintenir au centre des pièces de logements.

 

(2)   Le coefficient d’isolation (K) est déterminé en suivant le barème suivant :
- Très bien isolé (toit + murs + isolation vitrages performante)        K = 0,6 à 1,25
- Bien isolé (murs isolés)                                                                   K = 1,25 à 2
- Mal isolé (murs briques simples, fenêtres simple vitrage)              K = 2 à 2,5
- Non isolé (tentes, bois, chapiteaux)                                                 K = 2,5 à 3

Exemple :

Pièce de 12 m² avec une hauteur sous plafond de 2,50 m, donc volume = 30 m3
Département 30 et moins de 200 m d’altitude (température extérieure -5°C d’après tableau)
Température de confort souhaitée à 20° C (donc delta t = 25)
Isolation correcte (K estimé à 1,5)

Puissance nécessaire = 30 x 25 x 1,5 = 1125 W
 
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