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mardi 2 septembre 2025

SEPTEMBRE 2025 - Remplacement d'un asperseur

 Après plusieurs années passé dehors à subir les effets du soleil en été et du froid en hiver, un asperseur de mon système d’arrosage s’est fortement dégradé et j’ai dû le remplacer. J’ai alors profité de cette opération pour mieux sécuriser cet équipement des intempéries et agressions quelconques.

1.     Objectif recherché

Sécuriser l’asperseur d’arrosage des intempéries, mais surtout des éventuels chocs, notamment lors du passage de la tondeuse.

2.     Remplacement de l’asperseur

Après avoir creusé délicatement autour de l’asperseur avec une petite pelle métallique, j’ai dévisser l’asperseur cassé, puis visser le nouvel asperseur, en prenant soin de bien nettoyer au préalable le pas de vis et de remettre du téflon sur celui-ci.

Le modèle d’asperseur a été choisi en fonction de la zone à arroser (longueur du jet et angle d’aspersion).

1.     Sécurisation de l’asperseur

Afin de sécuriser cet asperseur, j’ai coupé un morceau de tube PVC de diamètre 50 mm légèrement plus long que l’asperseur. J’ai fait une petite entaille dans ce morceau de tube PVC pour éviter que ce dernier appui sur le tuyau d’arrivée d’eau. 



J’ai glissé ce morceau de tube PVC sur l’asperseur pour ajuster sa longueur.


1.     Finition de l’opération

 4-1 Réalisation d’un lit de sable pour caler la base de l’asperseur et protéger le tuyau d’arrivée d’eau.


 4-2 Positionnement de la protection que je viens de confectionner.
NB : Le tube PVC doit dépasser l'asperseur d'environ 1,5 cm, sans pour autant dépasser le niveau de la terre.



4-3 Rebouchage du trou avec la terre qui avait été retirée et essais.


A suivre…















mardi 1 avril 2025

AVRIL 2025 - Gestion des appareils par automate

 

Après un an d’absence, c’est avec un grand plaisir que je reviens aujourd’hui, vous faire partager ma passion du bricolage au travers de ce blog. Ce mois-ci, je vais vous expliquer comment j’ai réussi à centraliser et optimiser la gestion de mon installation électrique.

111.     Objectif recherché

Au titre des économies d’énergie potentiellement réalisables, je me suis intéressé plus particulièrement à la programmation de certains appareils électriques qui pourraient éventuellement fonctionner moins longtemps.

Après un minutieux inventaire de mes appareils électriques, j’en ai recensé quatre qui pourraient éventuellement être programmés sur des plages horaires spécifiques :

·         La pompe-à-chaleur (PAC) qui chauffe et climatise l’étage (1) ;
·         Le ballon d’eau chaude (cumulus) ;
·         L’arrosage automatique ;
·         La pompe de la piscine.

(1)Attention : certaines PAC ne peuvent pas être mise sur horloge et doivent obligatoirement être programmées par la télécommande de l’appareil (par mesure de sécurité, certains appareils ne redémarrent pas automatiquement après une coupure d’électricité).

1.    2.     Choix du matériel

Sachant que j’ai quatre appareils à gérer, sur des plages horaires différentes et avec des conditions de fonctionnement différentes suivant la saison (hiver/été), mon choix s’est orienté sur un automate possédant quatre sorties de type ZELIO LOGIC de chez SCHNEIDER.

J’ai choisi un modèle possédant 4 sorties / 8 entrées, équipé d’horloges horaires et fonctionnant en 240V (Réf : SR2B121FU).
Pour une programmation plus facile de l’appareil depuis votre ordinateur, je vous conseille d’acheter aussi le cordon de transfert référence : SR2 USB01.

 3.     Coût estimatif du projet

·        *         Automate SCHNEIDER Zélio réf : SR2B121FU                     150,00 €
·         Cordon de transfert SCHNEIDER réf : SR2 USB01           _71,00 €
·         3 Contacteurs 2P (hors contacteur J/N déjà en place)           _60,00 €
·         Disjoncteur 2A (s’il n’est pas déjà existant)                         _12,00 €
·         Boite à boutons (pour sélection des différents scénarios)     _30,00 €
·         Fils de câblage, colliers et petits accessoires                        _27,00 €
·         Soit un total de…                                                                350,00 €

4.     Déterminer les horaires de fonctionnement (cahier des charges)

Avant de se lancer dans le câblage et la programmation de notre automate, il faut déjà déterminer ce que l’on veut faire. Pour chaque appareil, nous allons donc établir les conditions de fonctionnement souhaitées :

      CLIMATISATION ETAGE (zone nuit) :
·         En période d’été, je souhaite qu’elle fonctionne de 18h00 à 06h00 en semaine et de 19h00 à 07h00 le week-end ;
·         En période d’hiver, je souhaite qu’elle fonctionne de 18h00 à 06h00 en semaine et week-end ;
·      Pour maintenir une température convenable la journée, je souhaite inclure un fonctionnement été comme hiver de 13h00 à 15h00.
 
BALLON D’EAU CHAUDE (CUMULUS) :
·         Je souhaite un fonctionnement de ce cumulus exclusivement en heures creuses ;
·      Un mode économique qui consisterait à un fonctionnement seulement durant les heures creuses de nuit (00h00 à 05h00) ;
·         Un mode confort qui consisterait à un fonctionnement durant la totalité des heures creuses.
 
ARROSAGE AUTOMATIQUE :
·         Je souhaite un arrosage de 10 mn, entre 2h00 et 2h10, durant seulement la période d’été ;
·         Je souhaite pouvoir couper manuellement l’arrosage en cas de besoin ou temps de pluie ;
·         Par ailleurs, je souhaite avoir la possibilité d’enclencher l’arrosage en marche forcée pour effectuer les essais et réglages.
 
POMPE PISCINE :
·         Je souhaite un fonctionnement de la pompe de 08h00 à 11h00 et de 15h00 à 18h00 ;
·        Je souhaite conserver la possibilité de pouvoir arrêter ou enclencher manuellement le fonctionnement de cette pompe.

1.     5.  Câblage de l’automate

Il      Il est IMPORTANT de savoir que les contacts de sorties de l’automate ne supportent que 3A et qu’il faudra donc obligatoirement passer par des contacteurs pour enclencher l’alimentation électrique de nos appareils. Ci-dessous, le schéma de commande qui sera utilisé :


1.    6.  Programmation de l’automate


1 – Téléchargement du logiciel « Zelio Soft 2 » (logiciel en accès libre) ;
2 – Ouverture du logiciel, puis choisir « Créer un nouveau programme » ;
3 – Sélectionner le modèle d’automate installé (SR2E201FU pour moi), puis cliquez sur « suivant » ;


4      4 – Sur la page « choix du module », vérifiez que ce soit le bon module et cliquez sur « suivant » ;


 
5 – Sélectionner le type de programmation choisi (personnellement je préfère le langage « Ladder ») ;



 
6 – Ensuite, parmi les éléments proposés sur le bandeau du bas, il nous suffit de sélectionner le contact, la minuterie, l’horloge ou la bobine que l’on veut insérer dans le schéma et de le faire glisser jusqu’à l’emplacement souhaité ;


 
7 – Concernant les horloges, le paramétrage des horaires est effectué en faisant un double-clic sur l’objet une fois en place ;


 
8 – Les liaisons sont dessinées en cliquant tout simplement sur le trait ;
9 – Une fois le programme terminé, raccordez l’automate à l’ordinateur à l’aide du cordon SR2 USB01, puis allez dans le menu « transfert » / transférer programme / PC>Module.



7.     Important !

 

N’oubliez pas d’enregistrer votre programme sur l’ordinateur pour pouvoir y apporter d’éventuelles modifications ultérieures sans avoir besoin de tout reprendre à zéro.

 


8.     A suivre…

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mardi 30 avril 2024

AVRIL 2024 - Calcul du niveau d'éclairage

Bonjour à tous et encore merci pour votre fidélité et votre soutien. Pour répondre à certains d’entre vous qui souhaitaient savoir comment déterminer la puissance d’éclairage à installer dans chaque pièce d’une habitation, je vous transmets ci-dessous la méthode de calcul qui est généralement utilisée par ceux qui ne possèdent pas de logiciel approprié, ainsi qu’une variante simplifiée que vous pourrez utiliser pour les locaux d’habitation standards. En espérant que cet article réponde à vos attentes, je vous en souhaite une bonne lecture.










1 .     Niveau d’éclairage réglementaire

Concernant les locaux de travail, l’éclairage est réglementé au travers de la norme EN 12464-1, entrée en vigueur en 2002 en Europe. Cette norme Européenne unique est venue remplacer les diverses normes nationales en la matière, nécessitant d’importants ajustements de l’ensemble des pays concernés.

Au fil des années, cette norme a été adaptée grâce à l’ensemble des informations collectées et une nouvelle version a été mise en application en 2011.

La norme EN 12464-1 fixe les exigences imposées pour tous les projets d’éclairage intérieurs des lieux de travail et l’environnement immédiat. Ainsi, pour chaque application, trois critères sont définis :

· L'intensité lumineuse exprimée en Lux.
· L’indice d’éblouissement d’inconfort (UGR)
· L'indice de rendu des couleurs (IRC)

Concernant les locaux d’habitation, seul l’éclairage des parties communes des logements collectifs est
réglementé (Art. 10 de l’arrêté du 24 décembre 2015). Concernant les parties privatives des logements,
il n’y a aucune réglementation normative en la matière, seules des recommandations transmises par
certains organismes privés ou fabricants de luminaires.

En règle général, les niveaux d’éclairement préconisés sont les suivants :

· Cuisine : 200 lux (sol) et 500 lux (plans de travail et table) ;
· Séjour : 150 lux (sol) et 300 lux (table) ;
· Salle de bains : 100 lux (sol) et 300 lux (miroir hauteur visage) ;
· Chambres à coucher : 100 lux (sol) et 150 à 300 lux (tête de lit) ;
· Chambres d’enfant : 200 lux (sol) et 500 lux (bureau) ;
· Couloirs et escaliers : 100 lux (sol).

2.  Choix des luminaires

Avant d’aborder l’étape de calcul qui consiste à déterminer la puissance des lampes qu’il faudra prévoir,
il faut dans un premier temps, choisir le type de luminaire à installer (lustres, spots, réglette, dalle à led,
ou autre). Dans l’habitat, ce choix se fait principalement en fonction du type de pièce à aménager (séjour, cuisine, chambre,…) et du style de mobilier prévu (ancien, contemporain, moderne,…).
La classe photométrique de chaque luminaire est défini en fonction de la répartition du flux lumineux
produit par celui-ci.








D   Dans mon cas, je souhaite éclairer un séjour à l’aide de spots à LED encastrés. La classe photométrique n’étant pas précisée sur la fiche technique des appareils, la lampe produisant un éclairage direct sans passer par une vasque, je vais considérer qu’ils sont de classe A.

3.  Déterminer le type de lampes et leur puissance

Le type de lampes sera automatiquement déterminé en fonction du ou des luminaires choisis. Quel que
soit le style de luminaires choisi (lustre, spots, réglette), je vous conseille fortement de passer sur des
lampes à LED (produit le moins énergivore actuellement).

Formule de calcul :
F = (E x S x d) / r x u

F : Flux lumineux total à produire
E : Niveau d’Eclairement souhaité
S : Surface du local
d : Facteur de dépréciation qui tient compte de la diminution du flux lumineux avec le temps, en fonction du vieillissement des sources et des conditions d’utilisation.
· Faible empoussièrement = 1,1 (ex : bureau ; salle de cours ; habitation)
· Empoussièrement moyen = 1,25 (ex : garage ; locaux de stockage)
· Fort empoussièrement = 1,4 (ex : atelier serrurerie ; grenier)
r : Facteur de rendement du luminaire (voir caractéristiques du luminaire).
· Spot ou plafonnier en éclairage direct = 1
u : Facteur d’utilance dépendant de l’indice du local et du facteur de réflexion des parois. 

    a) Niveau d’éclairement souhaité (E)

Pour mon calcul d’éclairage, je vais prendre le cas de mon séjour que je souhaite éclairer à l’aide de
spots encastrés dans le plafond. D’après les recommandations évoquées au chapitre 1, il faudrait
atteindre un éclairement de 300 lux au niveau de la table.
F = (300 x S x d) / r x u

    b) Surface du local (S)

Dimension du local : 4 m x 5 m (soit 20 m²)
Hauteur sous plafond : 2,50 m
Hauteur de la table : 0,80 m
F = (300 x 20 x d) / r x u

    c) Facteur de dépréciation (d)

Partant du principe que mon projet se situe dans une habitation, mon facteur de dépréciation sera de 1,1.
F = (300 x 20 x 1,1) / r x u

    d) Facteur de rendement (r)

S’agissant de spots à LED, le facteur de rendement sera donc de 1.
F = (300 x 20 x 1,1) / 1 x u

    e) Facteur d’utilance (u)


Le tableau ci-dessous, nous indique le facteur d’utilance pour un luminaire de classe C.

Connaissant les valeurs suivantes :
· Indice du local de 1,50 (valeur immédiatement supérieure à 1,31) ;
· Facteur de réflexion de 751
Nous avons donc un Facteur d’utilance de 92%, soit 0,92










Le flux lumineux total à produire sera donc de :
F = (300 x 20 x 1,1) / 1 x 0,92
F = 6600 / 0,92
F = 7174 lm (Lumens)

NB : Cette valeur est définie pour une uniformité d’éclairement de 300 lx sur la totalité de la surface du
est recommandé de réduire cette valeur de 20 % pour la prise en compte des surfaces local, sans prendre en considération l’aménagement de celui-ci. Dans le cas d’une pièce d’habitation, il est recommandé de réduire cette valeur de 20 % pour la prise en compte des surfaces occupées par le mobilier. 
Ce qui ramène cette valeur à 7174 x 0,80 = 5739,20, arrondi à 5800 lm.














4.  Nombre de lampes à poser

Souhaitant éclairer mon séjour à l’aide de spots à LED encastrés, il ne me reste plus qu’à savoir le flux
lumineux produit par une lampe afin de diviser le flux lumineux total (dans mon cas 6000 lm) par le
flux lumineux produit par la lampe pour obtenir le nombre de lampes à poser.

Lampe LED choisie
















Nombre de lampes = 6000 / 390 = 15,38 soit 15 lampes.

5.  Répartition des luminaires

Afin d’obtenir une uniformité de l’éclairage sur toute la pièce, nous allons répartir nos spots en
respectant les règles suivantes :
    · Les distances entre chaque luminaire seront identiques ;
    (distance maxi suivant tableau ci-dessous)
    · En bordure des murs cette distance sera divisée par deux de façon que les angles et le milieu de
    la pièce présentent le même éclairement.
    (cette dernière règle ne sera pas prise en considération dans les locaux d’habitation)














6. Important !

N'oubliez pas de vérifier l'indice K (indice de température de couleur) lors de l'achat de vos lampes à LED.


Pour ma part, j'utilise principalement des lampes dont l'indice K se situe entre 4000 et 6000 Kelvin.


7.  A suivre…





mercredi 20 mars 2024

MARS 2024 - Luminaire à LED

Bonjour à tous mes amis, lecteurs assidus de ce blog, et à tous ceux qui le découvre aujourd’hui. Me voilà de retour pour la diffusion de l’article du mois de mars, dans lequel je vais vous montrer comment j’ai transformé un luminaire à LED industriel en plafonnier de séjour.











1.     Luminaire choisi

Tout a démarré par l’acquisition d’un luminaire à LED industriel, acheté dans un magasin de déstockage. Ce luminaire de 1,20 m x 0.20 m était initialement prévu pour une pose en mode encastré dans un plafond, ou suspendu à l’aide de câbles en acier.

Caractéristiques de ce luminaire :






Puissance : 42 W (soit une consommation électrique de 0,042 kw/h pour 1 heure d’utilisation).

Nombres d’heures de fonctionnement : 50 000 (soit plus de 27 ans pour 5 heures d’utilisation / jour).

Rendement : 82 lumens / watt.

Tension d’alimentation : 56V DC (tension fournie par le transformateur de l’appareil).

Intensité lumineuse : 3460 lumens (Lm).

Température d’utilisation : -20°C à +45°C

Indice de température de couleur : 4000 K (Blanc neutre)

Poids de l’appareil : 3,5 kg

NB : L’indice de température de couleur est très important car c’est lui qui va déterminer la couleur de l’éclairage et le rendu.

Exemple :

2700 K pour un blanc chaud (légèrement jaunâtre)

4000 K pour un blanc neutre (proche de la lumière du jour)

6500 K pour un blanc froid (légèrement bleuté)

 

 2.     Habillage du luminaire

Ayant choisi d’installer ce luminaire au-dessus de ma table de salle à manger, il fallait que je trouve une solution pour cacher son système de suspension et surtout le transformateur d’alimentation qui se trouve sur l’appareil. j’ai donc décidé de confectionner un habillage en bois.

Pour effectuer cet habillage, j’ai utilisé les matériaux suivants :

·        Tasseau en pin raboté de 68 x 25 mm (2 x 2,40 ml) ;

·        Equerres d’angle métallique (x4) ;

·        Taquets d’étagère en PVC (x4) ;

·        Colle à bois + vis VBA 4x30.











L’objectif étant d’obtenir un habillage périphérique du luminaire ayant des dimensions intérieures de 120 cm x 20,5 cm, j’ai commencé par couper les tasseaux à la bonne dimension, à l’aide d’une scie à onglet électrique réglée à 45°.















J’ai ensuite positionné les tasseaux sur une surface plane et assemblé l’ensemble du cadre par collage des chants et fixation des équerres d’angle par vissage.



   








     Après séchage de la colle et un léger ponçage final, le cadre a pu être positionné puis fixé au plafond par chevillage et vissage.












Dans mon cas, la pièce étant en travaux lors de l’intervention, j’ai choisi de peindre mon ouvrage après sa pose, mais la mise en peinture peut aussi se faire avant sa mise en place. Ce qui est important, c’est de prendre une peinture microporeuse, spécialement adaptée au bois (d’où la nécessité de protéger le plafond lors de la mise en peinture de notre ouvrage).   

Après la mise en peinture de notre cadre en bois, il ne nous reste plus qu’à visser nos taquets d’étagère en PVC sur la face intérieure de chaque grands côtés, à 1 cm du bas.












Les 2 derniers taquets PVC seront visser après le branchement et la mise en place du luminaire.












 3.     Conclusion

Un luminaire qui parait beaucoup plus sobre, tout en conservant la puissance et la qualité de l’éclairage d’origine.

4.     A suivre…